jeudi 9 août 2007

Juste 2 minutes

Je constate je que je ne peux pas m'empêcher d'être triste au moins 2 minutes par jour (minimum syndical) et parfois un peu plus...
Ce soir, j'ai passé une excellente soirée avec des gens adorables, des gens que j'aime, des gens gentils même si ils vous balancent des méchancetés... il n'empêche que, sur le retour, dans le métro je me sentais désagréablement mélancolique et une ville la nuit c'est mauvais pour le vague à l'âme.

Alors je me suis assise sur les marches de la mairie et j'ai pleuré un bon coup, car par expérience, c'est mieux de pleurer dans la rue que dans un appart vide...

J'ai repensé à trop de choses, j'ai repensé à ce lit d'hôpital, je revois la chambre, je les revois tous deux venant me chercher à la sortie sans savoir que bientôt l'un deux allait s'enfuir...
Je revois le sac de médicaments que me tend la pharmacienne...
Je revois l'air de désolation de ma mère...
Je revois les bras de celle qui refuse de me lâcher alors que je sanglotte dans les toilettes d'une obscure auberge de jeunesse de Montpellier...

Samedi, cela fera 3 mois jours pour jours...
Mais le présent me rappelle grâce à Ulysse qui demande sa pitance

Ce billet n'appelle aucun commentaire...
Peut être même qu'il n'a pas sa place ici...